Les bouleversements physiologiques et psychologiques qui lui sont liés peuvent être vécus difficilement, et il n’est pas rare de se retrouver en mal de solutions pour pallier ces désagréments.
La ménopause, à quoi ça correspond ? Il s’agit de l’arrêt des menstruations : c’est la fin de l’ovulation et de la sécrétion des hormones sexuelles par les ovaires. Si cela peut sembler avantageux pour les femmes qui ne souhaitent pas ou plus avoir d’enfants, ce phénomène s’accompagne souvent d’une panoplie de symptômes, qui varient beaucoup d’une femme à l’autre. En fonction des femmes, elle peut survenir plus ou moins tôt et de manière plus ou moins intense au niveau des symptômes.
Parmi les plus récurrents, et désagréables, on retrouve : les bouffées de chaleur, les troubles du sommeil, les sautes d’humeur, les sécheresses cutanées, capillaires et vaginales, les incontinences urinaires, les maux de tête, la fatigue, la prise de poids,…
La chute des hormones sexuelles aura un effet sur deux microbiotes très important dans l’organisme.
- Au niveau du microbiote vaginal, les lactobacilles dominent et sont très présents chez les femmes non-ménopausées (95% du microbiote total). Ils ont un rôle protecteur de la sphère vaginale. Les femmes qui entrent dans la ménopause perdent bien souvent une bonne partie de cette population microbienne, et sont sujettes aux sécheresses intimes, aux douleurs pendant les rapports, ou encore à l’atrophie des muqueuses. Nous nous sommes rendu compte de la faible prévalence de ces symptômes chez les femmes qui ont conservé une bonne constitution du microbiote vaginal. La recherche tend donc à démontrer que la supplémentation en probiotiques, pour conserver/retrouver un équilibre de la flore vaginale, atténue voir éradique les symptômes précédemment cités.
- Au niveau du microbiote intestinal, là encore la perte d’hormones sexuelles, plus particulièrement des œstrogènes, va sensiblement modifier la constitution de la flore, engendrant tout type de conséquences liées à un microbiote déséquilibré, et augmenter la perméabilité intestinale. Pour en savoir plus sur ce phénomène, également appelé porosité intestinale, vous pouvez vous référer à l’article “La porosité intestinale, c’est quoi ?”. Pour les femmes ménopausées, cela aura un effet direct sur l’apparition de l’ostéoporose, caractérisée par une diminution de la densité osseuse, rendant les os plus fragiles. Cette altération, quasiment inéluctable chez les femmes, peut être atténuée/évitée grâce à une supplémentation en probiotiques et/ou en prébiotiques.
Grâce à toutes ces découvertes par rapport aux effets de la ménopause sur la constitution des microbiotes, et les conséquences qui y sont associées, il est de plus en plus recommandé de débuter la prise de probiotiques un peu avant l’arrivée théorique de la ménopause, ou aux premiers signes d’arrivée, et ce, pendant quelques mois, voire quelques années.
Chez DIJO, on a créé la cure Flore vaginale probiotiques, contenant 3 souches du genre Lactobacillus, et 10 milliards d’UFC, pour une action ciblée sur les conséquences de la ménopause. Sa prise par voie orale permet également d’avoir une action sur la flore intestinale, elle aussi bien souvent malmenée lorsque les premiers signes apparaissent. Sa formule permet une diminution des symptômes liés à la ménopause, mais pas seulement : elle cible aussi la réduction des infections vaginales, comme les mycoses et les cystites, diminuant leur apparition et les récidives. Pour encore plus d'efficacité, le pack Flore intime permet de rééquilibrer les deux microbiotes et ainsi éviter les récidives.
Sources :
[1] Muhleisen, A. L., & Herbst-Kralovetz, M. M. (2016). Menopause and the vaginal microbiome. Maturitas, 91, 42–50. https://doi.org/10.1016/j.maturitas.2016.05.015
[2] Caretto, M., Giannini, A., Russo, E., & Simoncini, T. (2017). Preventing urinary tract infections after menopause without antibiotics. Maturitas, 99, 43–46. https://doi.org/10.1016/j.maturitas.2017.02.004
[3] Huidrom, S., Beg, M. A., & Masood, T. (2021). Post-menopausal Osteoporosis and Probiotics. Current drug targets, 22(7), 816–822. https://doi.org/10.2174/1389450121666201027124947
[4] Wolff, B. J., Price, T. K., Joyce, C. J., Wolfe, A. J., & Mueller, E. R. (2019). Oral probiotics and the female urinary microbiome: a double-blinded randomized placebo-controlled trial. International urology and nephrology, 51(12), 2149–2159. https://doi.org/10.1007/s11255-019-02282-3