Ce qu'il faut retenir :
- L'endométriose est une maladie chronique occasionnant de l'inflammation dans l'organisme.
- C'est une pathologie responsable de fortes douleurs pelviennes, mais aussi d'autres symptômes généralement moins connus comme des désagréments digestifs.
- Diverses solutions naturelles permettent de lutter contre la douleur et d'apprendre à gérer ses émotions.
- Apporter les bons compléments alimentaires peut contribuer à soulager certains symptômes dans le cadre de cette maladie.
Qu’est-ce que l'endométriose ?
Décrite pour la première fois en 1860, l’endométriose est une pathologie chronique invalidante, touchant jusqu’à 10% des femmes en âge de procréer. De nos jours, l’origine exacte de cette maladie reste encore mal connue. Cette maladie se caractérise par la croissance et la migration de tissu similaire à l’endomètre, en dehors de l’utérus, organe dans lequel il grandit habituellement. La croissance de ce tissu peut être responsable de lésions, d’adhérences entre les organes, c’est-à-dire d'accolement entre des tissus, et engendrer de l’inflammation dans le corps. Cette maladie se manifeste sous différentes formes et peut toucher différents organes, comme les ovaires, la vessie, le vagin, le rectum, etc. Chaque endométriose est unique, on parle plus “des endométrioses”. C’est une maladie qui altère considérablement la qualité de vie.
Quels sont les symptômes principaux de l’endométriose ?
Les principaux symptômes retrouvés en cas d’endométriose sont variables d’une personne à une autre. Ils apparaissent le plus souvent dès l’adolescence, et évoluent en fonction des cycles menstruels de la femme.
On retrouve majoritairement :
- Des douleurs pelviennes chroniques, c’est-à-dire situées sous le nombril, et se retrouvant dans 86% des cas.
- Des dysménorrhées, ou douleurs violentes déclenchées lors des périodes de menstruations, rapportées dans 75 à 90% des cas.
- Des dyspareunies, ou douleurs rencontrées lors des rapports sexuels, dans 30 à 70% des cas.
- Une fatigue chronique
- Une infertilité, signe mettant parfois en avant la présence de la maladie, en cas de personne asymptomatique. Celle-ci est rencontrée chez 30 à 40% des personnes qui en sont atteintes. Aujourd’hui encore, la cause permettant d’expliquer l’infertilité rencontrée lors d’endométriose n’est toujours pas élucidée.
Quels sont les autres symptômes moins connus de l’endométriose ?
D’autres symptômes se retrouvent dans certains cas, et sont moins connus, on retrouvent parmi eux :
- Des troubles digestifs (35% touchées au niveau des intestins), de type de diarrhée ou constipation, voire une alternance des deux, douleurs abdominales, ballonnements, nausées, vomissements. Ces symptômes peuvent être présents seulement pendant les règles, voire accentués à cette période du cycle. Dans le cadre d’une endométriose dite “rectale”, certaines femmes peuvent aussi ressentir des douleurs importantes lors de l'élimination des selles, et même particulièrement pendant les règles.
- Des troubles urinaires (23% touchées au niveau de la vessie)
Le plus souvent, ces troubles sont en lien avec la vessie. Parmi les symptômes d’ordre urinaire, on retrouve des difficultés et/ou douleurs ressenties au moment d’uriner, une augmentation des mictions (action d’uriner), des urgences urinaires, s’accompagnant possiblement d’incontinence urinaire, et des hématuries, c’est-à-dire la présence de sang dans les urines.
- Des douleurs lombaires 66%
- Des troubles du sommeil liés aux douleurs à répétition
- Des troubles émotionnels (62%, anxiété, sensibilité accrue)
Comment soigner les symptômes de l’endométriose ?
1 - Consulter un médecin
Dans le cadre de cette pathologie, il est important de prendre l’avis d’un médecin et de spécialistes dans la maladie, pour trouver le traitement médical le plus adapté, et suivre l’évolution de la maladie.
2 - Adopter une alimentation anti-inflammatoire
Adapter son alimentation peut aider à prévenir et diminuer l’inflammation générée au niveau des intestins.
Ainsi, adopter cette alimentation, dans un premier temps, c’est limiter les excès, c’est-à-dire éviter de manger trop gras, trop sucré, trop salé, et trop acide. Puis, dans un second, privilégier la consommation de fibres, d’antioxydants, de vitamines et d’oméga-3. Ceux-ci se retrouvent principalement dans les céréales complètes, les fruits et légumes, les légumineuses, les poissons gras (saumon, maquereau, sardine…), les huiles végétales (particulièrement celles de colza, lin, chanvre et noix), et les graines oléagineuses.
Dans le cadre d’une santé intestinale optimale, la consommation d’aliments fermentés tels que la choucroute ou les yaourts permet d’apporter des probiotiques au microbiote intestinal, et ainsi moduler l’inflammation générée au niveau des intestins.
Enfin, la consommation d”épices douces comme le curcuma possède des propriétés anti-inflammatoires. Il réduit la production de substances pro-inflammatoires produites par les cellules du système immunitaire et diminue l’expression d'enzymes jouant un rôle dans l’inflammation.
3 - Apprendre à gérer ses émotions
Les études tendent à montrer que l’endométriose augmente le niveau d’anxiété, et d’état dépressif. Apprendre à gérer ses émotions s'avère donc primordial dans le cadre de l’endométriose.
Dans cette optique là, diverses méthodes existent.
#1 - Manger en pleine conscience
Ce conseil peut paraître anodin, mais il est souvent négligé dans nos modes de vie modernes.
Manger en pleine conscience consiste à être pleinement présent et conscient lors des périodes de repas. A ce moment-là, nous sommes témoins des sensations, pensées et émotions que suscitent en nous l’acte de manger.
Lorsque nous mangeons en pleine conscience, nous comprenons et respectons les besoins de notre corps, ce qui aura pour bienfait de diminuer le stress.
Il est donc recommandé de manger assis, dans le calme, pendant une période de 20 minutes, temps nécessaire pour ressentir une sensation de satiété. On veillera aussi à manger lorsque la sensation de faim se fait ressentir, et de s’arrêter lorsque l’on se sent “satisfait”, et non “plein”.
#2 - Relaxation, sophrologie, hypnose
Ces trois techniques visent à améliorer la gestion du stress, la relaxation et le bien-être général.
La relaxation permet un relâchement total par le biais de la respiration profonde, de techniques de visualisation (lieux ou moments apaisants), de relaxation musculaire, et de méditation.
La sophrologie va permettre aussi une relaxation, une amélioration de la gestion du stress et des émotions, en veillant aussi à renforcer la capacité de concentration et la confiance en soi.
L’hypnose, effectuée par un tiers ou par soi-même, est un état de conscience modifiée, qui pratiquée dans le domaine de la santé, permet de mieux gérer la douleur, les troubles anxieux, et le stress. Ce type d’état permet de faire changer la réalité d’une personne grâce à l'inconscient, plus à même d’accepter certaines suggestions et/ou changements.
#3 - Acupuncture
Cette technique originaire de la médecine traditionnelle chinoise vise grâce à de fines aiguilles à rééquilibrer le flux d’énergie circulant dans le corps.
Elle permet de diminuer la perception à la douleur, très impactante dans le cadre de l’endométriose, de réduire l’inflammation générée, d’améliorer la circulation sanguine notamment au niveau du pelvis, et d’équilibrer les taux d’hormones du cycle menstruel.
4 - Pratiquer une activité physique adaptée
La pratique d’une activité physique a aussi un impact sur la réduction de la douleur car elle engendre une libération d’endorphines, hormones du bonheur, qui diminuent la douleur (action antalgique des endorphines). La libération de ces hormones, mais aussi celle de sérotonine, améliore l’humeur et le bien-être de manière générale.
La pratique du yoga est aujourd’hui très connue pour réduire le stress, diminuer les tensions musculaires, et favoriser la relaxation. Dans cette optique là, le yin yoga présente des postures douces, maintenues durant 2-3 minutes pour amener à la détente la plus totale.
5 - Chaleur
L’application de chaleur augmente la vasodilatation des vaisseaux sanguins, et ainsi l’apport en oxygène. Elle va avoir un effet décontractant sur les muscles, et ainsi soulager les spasmes musculaires survenant en situation d’endométriose. Cet effet aura pour bienfait de soulager la douleur ressentie.
L’application d’une bouillotte chaude, ou la prise d’un bain chaud peut participer au soulagement de la douleur chronique causée par l’endométriose.
6 - Suivre une cure de compléments alimentaires
#1 - Pour le microbiote intestinal
Réaliser une cure de probiotiques permet de moduler l’inflammation et réduire la douleur occasionnée par l’endométriose. Ils contribuent à l’équilibre de notre microbiote intestinal, à une digestion saine et donc un transit optimal.
#2 - Pour le microbiote vaginal
En cas d’endométriose, le microbiote vaginal peut aussi être impacté de façon négative. Apporter des probiotiques contenant des souches adaptées pour ce microbiote ci, permet son équilibre et de limiter la survenue de désagréments telles que les mycoses ou les cystites.
7 - Cure de glutamine
La glutamine, acide aminé le plus abondant de l’organisme, joue un rôle important sur l’intégrité et la santé optimale de la paroi intestinale de votre ventre. Elle permet de limiter l’inflammation de tout l’organisme.
Les probiotiques reposent sur cette barrière et leur efficacité dépend de la stabilité de cette dernière.
Quelle routine DIJO pour soulager l’endométriose ?
1 - Renforcer les intestins en profondeur
Chez DIJO, le pack Intestins en béton, pour un action complète au niveau des intestins. Il allie l’Indispensable probiotiques et notre Glutamine boost, pour rééquilibrer le microbiote intestinal avec des bonnes bactéries, tout en renforçant votre barrière intestinale, et ainsi limiter la survenue de symptômes douloureux causés par l’endométriose.
2 - Prendre soin de sa flore vaginale
En parallèle, de ce pack, vous pouvez compléter votre cure, avec notre produit Flore intime probiotiques, et faire le plein de probiotiques au niveau de votre flore intime.
Sources :
[1] Rosenbaum, J., Bourdel, N., Khochbin, S., Kvaskoff, M., Matsuzaki, S., Mechta-Grigoriou, F., ... & Vaiman, D. (2022). Des pistes de réflexion pour la recherche sur l’endométriose en France. médecine/sciences, 38(3), 274-279.[2] Dupas, C., & Christin-Maitre, S. (2008, September). Quelles nouveautés sur l’endométriose?. In Annales d'endocrinologie (Vol. 69, pp. S53-S56). Elsevier Masson.
[3] Chapron, C., & Candau, Y. (2018). Idées reçues sur l'endométriose. Le cavalier bleu.
[4] Koller, D., Pathak, G. A., Wendt, F. R., Tylee, D. S., Levey, D. F., Overstreet, C., Gelernter, J., Taylor, H. S., & Polimanti, R. (2023). Epidemiologic and Genetic Associations of Endometriosis With Depression, Anxiety, and Eating Disorders. JAMA network open, 6(1), e2251214. https://doi.org/10.1001/jamanetworkopen.2022.51214
[5] Li, P. S., Peng, X. M., Niu, X. X., Xu, L., Ng, E. H. Y., Wang, C. C., ... & Liang, R. N. (2023). Efficacy of acupuncture for endometriosis-associated pain: a multicenter randomized single-blind placebo-controlled trial. Fertility and Sterility, 119(5), 815-823.