Ce qu’il faut retenir :
- Le desmodium est une plante hépatoprotectrice
- Elle permet de lutter contre l’accumulation de toxines dans l’organisme et notamment au niveau du foie
- Le desmodium possède également une forte action anti-allergique et anti-spasmodique
- Les personnes fragiles doivent demander l’avis de leur médecin avant de se supplémenter
- Il est déconseillé d’en consommer dans le cadre d’un traitement par chimiothérapie
Qu’est-ce que le desmodium ?
Le desmodium est une plante originaire d’Afrique de l’Ouest. On la retrouve notamment cultivée dans des régions tropicales et subtropicales, d’Afrique, d’Amérique et d’Inde.
En phytothérapie, les principes actifs sont extraits des parties aériennes de cette plante, c’est-à-dire les feuilles et les tiges. Elles renferment une forte concentration en polyphénols, saponines, alcaloïdes, acides gras, anthocyanosides qui ont une action directe sur la protection du foie contre les toxines.
Tous les jours, notre corps produit des radicaux libres, composés qui, à forte concentration, peuvent présenter un danger pour l’organisme. Ils sont formés à la suite de réactions biologiques telles que l’inflammation, le stress et la respiration cellulaire.
Si un équilibre n’est pas établi, que l’oxydation n’est pas régulée et que le taux de radicaux libres est trop important, cela entraîne l’apparition d’un stress oxydatif qui, à terme, impacte la santé et la qualité de vie des individus. C’est pourquoi, il est fortement recommandé d’intégrer des aliments et compléments alimentaires ayant une action détoxifiante pour lutter contre ces radicaux libres.
Les bienfaits et vertus du Desmodium
Le desmodium possède une action principale sur le foie, du fait des bienfaits de ses principes actifs.
Desmodium et protection du foie
Le foie fait partie des 5 organes émonctoires (= propriétés détoxifiantes) du corps, c’est-à-dire qu’il permet naturellement de lutter contre l’accumulation de toxines et de dégrader des éléments nocifs pour l’organisme (alcool, graisses saturées, sucres en excès, médicaments).
Dans le cadre d’un mode de vie déséquilibré ou dans le cadre de pathologies, ce foie peut être surchargé, ce qui cause, à terme, une fatigue chronique.
Des études scientifiques ont mis en évidence l’action hépatoprotectrice (= protection du foie) des principes actifs du desmodium qui luttent contre l’accumulation de toxines au niveau du foie. En effet, les polyphénols (flavonoïdes) contenus dans cette plante ont une action antioxydante et permettent de ralentir et de limiter l'accumulation de radicaux libres.
Desmodium et drainage hépatique
L’action drainante du desmodium découle naturellement de son action hépatoprotectrice. En effet, ses principes actifs entraînent un drainage des toxines par la stimulation de la production de bile qui permet d’alléger une potentielle surcharge de ce dernier.
Desmodium et voies respiratoires
L’utilisation du desmodium est également très développée en médecine respiratoire. En effet, ses propriétés antispasmodiques permettent de lutter contre l’asthme. Les saponines agissent sur le tissu pulmonaire en favorisant une relaxation des cellules musculaires contribuant ainsi à une ouverture des voies respiratoires. La respiration est donc ainsi facilitée.
Desmodium et allergies
La desmodium permet également de diminuer l’action de l’histamine, molécule impliquée dans les réactions allergiques. De plus, du fait de son action relaxante au niveau des muscles pulmonaires, le desmodium favorise un apaisement des symptômes respiratoires de certaines allergies.
Desmodium et ventre gonflé
Du fait de son action sur le foie, le desmodium peut également réduire la survenue de troubles digestifs (ballonnements, ventre gonflé). En effet, la surcharge du foie étant limitée, cela permet d’éviter un relargage des toxines au niveau intestinal et ainsi d’éviter l’apparition de ces désagréments.
Indications et posologie du desmodium
La prise de desmodium se fait principalement sous forme de gélules, ampoules et infusions. Il n’existe, à l’heure actuelle, pas de contre-indication pour la prise de cette plante. Cependant, il est important de rappeler que, pour la population à risque (femmes enceintes, allaitantes et enfants), il est fortement conseillé de demander l’avis d’un professionnel de santé avant de se supplémenter.
Il n’existe également pas de posologie officielle à respecter pour observer des effets probants. Cependant, la plupart des produits commercialisés et des études scientifiques présentent des posologies allant de 800 à 1200 mg de produit pur. Cette quantité peut être fortement diminuée si cette plante est associée à d’autres actifs tels que le chardon marie ou le radis noir.
En cas de chimiothérapie:
Le desmodium peut être pris en inter-cure de chimiothérapie (=entre les cures) pour éviter que son action ne vienne éliminer la médication en cours et limiter l’action de cette chimiothérapie.
Cependant, son action est fortement déconseillée dans le cadre de chimiothérapies éliminées par les CYP2E, 2B1 et 2B2 dans le but d’éviter un surdosage.
Apporter du Desmodium à son corps grâce à DIJO
Chez DIJO, nous avons intégré le desmodium au sein de la formulation de notre produit Détox foie afin de vous aider à lutter contre l’accumulation de toxines au niveau du foie et à limiter la survenue de ballonnements. Le détox foie est donc votre allié idéal pour lutter contre l’oxydation de votre corps et retrouver une énergie débordante. Son action peut être renforcée dans le cadre de la mise en place d’une détox.
Sources:
[1] Magielse, J., Arcoraci, T., Breynaert, A., van Dooren, I., Kanyanga, C., Fransen, E., Van Hoof, V., Vlietinck, A., Apers, S., Pieters, L., & Hermans, N. (2013). Antihepatotoxic activity of a quantified Desmodium adscendens decoction and D-pinitol against chemically-induced liver damage in rats. Journal of ethnopharmacology, 146(1), 250–256. https://doi.org/10.1016/j.jep.2012.12.039
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[4] Ma, X., Zheng, C., Hu, C., Rahman, K., & Qin, L. (2011). The genus Desmodium (Fabaceae)-traditional uses in Chinese medicine, phytochemistry and pharmacology. Journal of ethnopharmacology, 138(2), 314–332. https://doi.org/10.1016/j.jep.2011.09.053