Il n’est pas nécessaire à l’organisme, sa consommation en excès lui est même délétère, pourtant, il peut avoir quelques bénéfices lorsqu’il est consommé raisonnablement. Faisons un tour d’horizon de ses effets sur l’organisme.
Comment l’alcool est-il traité dans notre corps ?
Même si notre organisme n’a pas besoin d’alcool à proprement parler, il est tout à fait capable de le traiter et de le dégrader, mais jusqu’à un certain seuil. En effet, après absorption par l’intestin grêle, et si une faible partie est directement éliminée par les urines, et même par l’air expiré, la majeure partie est acheminée vers le foie. Celui-ci fait office d’usine de traitement : il va le dégrader grâce à deux enzymes. Mais les capacités de ces enzymes sont limitées. En consommant une quantité trop importante d’alcool en un cours laps de temps, les enzymes sont surchargées de travail, elles ne suivent plus, et on intoxique directement son foie. A terme, c’est ce comportement qui est délétère pour cet organe, et pour l’organisme de manière générale.
Comment s’y repérer dans sa consommation d’alcool ?
On l’a compris, l’alcool n’est donc pas nécessaire et peut même nous être délétère… Pourtant, c’est une source de plaisir, et le plaisir n’est pas à négliger ! Il est donc préférable d’encadrer sa consommation. Le travail des chercheurs et des autorités de santé a permis d’établir quelques valeurs repères : 10 verres d’alcool standard par semaine, c’est un maximum, et cela, sans dépasser 2 verres par jour. S’il y a des jours sans pendant la semaine, c’est encore mieux !
Après 65 ans, l’alcool est moins bien toléré, et on conseille de ne pas dépasser 7 verres par semaine.
Mais alors à quoi correspond un “verre d’alcool standard” ? Et bien il faut penser aux doses qu’un bar pourrait vous servir : un verre standard de bière, de vin ou encore de spiritueux aura la même quantité d’alcool, soit environ 10 grammes. La quantité dans le verre dépend donc du degré d’alcool dans la boisson. Pour un verre de vin, ça sera 10 cl, tandis que pour une bière cela équivaut à un demi, soit 25 cl.
Et pourquoi donc surveiller sa consommation ?
Car comme mentionné précédemment, l’organisme ne tolère qu’une faible quantité d’alcool de temps en temps. Bien sûr, quelques excès ne causeront pas votre perte, et comme toujours, se faire plaisir c’est important. Mais il est primordial d’avoir connaissance des risques d’une consommation excessive sur la longueur.
Outre la dépendance, dont il est très difficile de se sortir, les pathologies causées par l’abus d’alcool sont nombreuses. On pourra observer un déclin du foie : de la simple stéatohépatite (ou maladie du foie gras) on ira vers la cirrhose, et à terme, le cancer. C’est pour cela qu’il est important de surveiller la santé de son foie, car un début de foie gras est asymptomatique, et pourtant, il peut mener à bien des complications. Beaucoup d’études tendent à démontrer des corrélations entre la consommation trop importante d’alcool et certains cancers, notamment ceux de la cavité orale, du côlon, du rectum, et du foie.
Une consommation excessive d'alcool est également associée à l’apparition de la dysbiose intestinale, qui, nous le savons maintenant, est délétère pour l’organisme à bien des égards tant les systèmes et mécanismes touchés par celle-ci sont nombreux.
L’importance de la détox dans tout ça ?
Quoi qu’il en soit, et comme dit précédemment : l’alcool reste à consommer avec modération. Il n’est pas forcément nécessaire d’en boire, mais tout ce qui nous fait plaisir n’est pas à bannir ! Pour limiter ses effets délétères sur l’organisme, à chaque changement de saison, il est judicieux de s’accorder une petite phase de détox afin de redynamiser les fonctions de ses organes émonctoires pour repartir sur de bonnes bases.
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Sources :
[1] Gardner, J. D., & Mouton, A. J. (2015). Alcohol effects on cardiac function. Comprehensive Physiology, 5(2), 791–802. https://doi.org/10.1002/cphy.c140046
[2] Campollo O. (2019). Alcohol and the Liver: The Return of the Prodigal Son. Annals of hepatology, 18(1), 6–10. https://doi.org/10.5604/01.3001.0012.7854
[3] Qamar, N., Castano, D., Patt, C., Chu, T., Cottrell, J., & Chang, S. L. (2019). Meta-analysis of alcohol induced gut dysbiosis and the resulting behavioral impact. Behavioural brain research, 376, 112196. https://doi.org/10.1016/j.bbr.2019.112196
[4] Coulton S. (2011). Alcohol misuse. BMJ clinical evidence, 2011, 1017.
[5] Szalay F. (2003). Alkohol okozta emésztószervi betegségek [Alcohol-induced gastrointestinal diseases]. Orvosi hetilap, 144(34), 1659–1666.